Terre et Transcendance

À la fin du chemin, le silence vaudra pénitence pour les desseins perdus, mais pour l’heure, il est le compagnon des jours passés à l’ouvrage. Car ici, par une terre tourmentée, la vie naît de la main du paysan qui la nourrit, et du soldat qui la défend…
Ils la savent friable, fragile, mais pour autant dépositaire d’une force qui pourvoit en eux l’énergie du dévouement, au point d’y consacrer leur être, une vie durant. Sans doute parce qu’ils se sentent être un prolongement de celle-ci, fait des mêmes grains et des mêmes germes.
Ainsi, le paysan et le soldat sont les premiers appelés par une transcendance qui conduit leur action, cette même transcendance qui, au commencement des temps, permit à ce que le chemin eut un début.

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