AUTEURS

Les écrivains "D'Un Autre Ailleurs..."

Christophe AGOSTINI ABDALLAH

Né à Dakar, Christophe Agostini Abdallah, 56 ans, publie son premier ouvrage. Ingénieur de formation, artisan joaillier à ses heures et chasseur sous-marin enthousiaste, cet enfant de la Méditerranée aux origines libanaises et corses vit entre Marseille et Tanger. Sensible, révolté et critique, ESTRECHO – le dernier des Atlantes, se révèle bien davantage qu’un roman policier; c’est un regard lucide porté sur le destin de l’Humanité, un miroir jeté aux yeux détournés d’une Europe qui refuse de se regarder; un cri de révolte, aussi, contre l’injustice immanente d’un vieux monde qui se meurt.

Élie DRAI

Né à Paris en 1966, Élie Drai y a passé l’essentiel de sa vie. Mais, un jour, le charme de la France profonde, de ses gens, de ses paysages, s’est amusé à contrarier le parcours de cet ingénieur, jusqu’ à l’emporter vers les verdures des campagnes. Pianiste depuis l’enfance, Élie Drai y a rencontré les couleurs de Chopin et de Renoir, qui sont la source de son écriture romantique ; cette écriture qui vient, dans La Preuve irréfutable, faire éclore les beautés clandestines du passé.

Sylvain DUNEVON

Né en 1975, Sylvain DUNEVON est originaire du quartier Saint-Loup, à Marseille. Il a grandi au sud d’Aix-en-Provence. Marié, père de deux enfants, il publie son premier roman policier. Dans un subtil dosage de rebondissements, d’embruns et de parfums de garrigue, l’auteur mène son intrigue tambour battant. Pour notre plus grand plaisir.

Major (er) Jean-Michel HOUSSIN

Le major Houssin a effectué son service national au 1er RPIMa, d’avril 1979 à avril 1980, où il finira son temps de service comme sergent. Au mois de juin 1981, il pousse les portes du PILE de Bayonne pour s’engager au sein de l’institution légionnaire. Après son instruction initiale le légionnaire Halier Robert, Mle 164515, s’envole pour Djibouti et servira pour sa première affectation au sein de l’escadron de reconnaissance de la 13e DBLE, il est alors rapidement orienté au sein du domaine de la maintenance automobile. A l’issue de ce premier séjour, affecté à la 5e compagnie du 2e REI, il connaîtra alors sa première expérience opérationnelle au Liban au sein de la FMSB en 1983.

Le major Houssin servira dans le domaine de la maintenance l’essentiel de son parcours. Promu sergent le 1er mai 1986, il enchaînera alors les responsabilités d’adjoint au chef d’atelier, de chef d’atelier, d’officier de maintenance puis d’officier logistique tout en gravissant rapidement les grades.

Nommé major le 1er janvier 2001, fort d’une belle expérience tant dans le domaine du commandement que dans la logistique, il sera élu président des sous-officiers en novembre 2006, au 2e REI. Il poursuivra son parcours hors du domaine technique comme officier adjoint de la CBI en 2011 puis de la CCL la même année avant de prendre le poste de chef du secrétariat BOI en 2014.

En 2016 il rejoindra le Groupement de recrutement de la Légion étrangère pour y prendre les fonctions de chef du bureau emploi recrutement sélection, et mener une action déterminée sous les ordres du chef de corps pour rénover et moderniser le dispositif de recrutement. Il innovera également en élaborant et en mettant en oeuvre le premier bureau de recrutement ultra-marin, en Polynésie Française qui ouvrira ses portes en mars 2018.

Passé à la 13e DBLE, où il servira deux fois, le 5e RE et le 3e REI, le major Houssin aura servi essentiellement au 2e REI. Il aura effectué plus de quinze opérations du Liban à la Côte d’Ivoire, en passant par la République Centrafricaine, le Tchad, l’ex-Yougoslavie, la Macédoine, le Kosovo et l’Afghanistan.

Pour l’ensemble de sa carrière il aura été cité une fois, reçu seize témoignages de satisfaction et aura été félicité à quinze reprises.

Son attachement à la Légion étrangère fera naître une passion pour l’histoire de la Légion étrangère. Ses recherches et son investissement lui permettront de mener à bien la mise en oeuvre et la construction du monument aux morts au sein du quartier colonel de Chabrières, puis de participer à la rédaction d’un livre sur le 2e REI avec Mr. André-Paul Comorbidité, avant de rédiger celui sur l’histoire du recrutement légionnaire.

Après trente-huit années de service, le major Houssin quittera l’institution le 1er février 2019…

Jean-Charles HOUZEAU DE LEHAIE

Successeur d’Adolphe Quetelet à la direction de l’Observatoire de Belgique, Jean-Charles Houzeau de Lehaie (Mons 1820-1888) est un original autodidacte et aventurier comme le XIXe siècle en connut quelques-uns. Journaliste d’abord, il s’intéresse aux sciences et aux progrès techniques, mais est surtout un passionné d’astronomie. Assistant volontaire auprès de Quetelet à l’Observatoire de Bruxelles (1844), Jean-Charles Houzeau nourrit des idées politiques républicaines qui sont cause de son renvoi (1849). Après Londres, Paris l’accueille pendant cinq années durant lesquelles il publie sa Physique du globe et météorologie (1851) puis les Règles de climatologie (1853) ainsi que ses Essais d’une géographie physique de la Belgique au point de vue de l’histoire et de la description du globe (1854) ; sans jamais avoir été diplômé d’écoles supérieures, il est associé sans réserve aux débats scientifiques de son temps.


Réconcilié avec la Belgique, membre de la classe des Sciences de l’Académie, sa curiosité le conduit à des recherches dans d’autres domaines que les sciences « dures », mais il ne parvient décidément pas à s’adapter au microcosme bruxellois (1854-1857) : il s’embarque pour l’Amérique, où il va vivre près de 20 ans. À la Nouvelle-Orléans, le journaliste wallon prend une part active dans la lutte anti esclavagiste. Cet engagement politique l’oblige à un nouvel exil : maraîcher au Mexique puis à la Jamaïque. C’est là qu’en 1876, le gouvernement belge vient le rechercher pour nommer cet humaniste libre penseur à la tête de l’Observatoire royal, dont la direction est vacante depuis le décès de Quetelet en 1874 ; il va très rapidement contribuer à la modernisation de cette institution, non sans se laisser tenter par une dernière expédition qui le mène au Texas (1883). Dans le milieu des spécialistes de la météorologie, son Vade Mecum de l’Astronomie et sa Bibliographie générale de l’Astronomie sont considérés comme des apports majeurs au développement de l’astronomie moderne.

Lazare SAINÉAN

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Lazare Sainéan, né le 23 avril 1859 en Roumanie, décédé à Paris en 1934, est un philologue et linguiste qui, outre la philologie de sa langue maternelle, a étudié des registres de la langue française, notamment l’argot, de l’ancien, comme celui de François Rabelais, au moderne, comme celui de la Grande Guerre. Couronné par l’Académie française en 1913, il obtient le prix Saintour, créé en 1889, décerné à des ouvrages de diverses sortes (lexiques, grammaires, éditions critiques, commentaires, etc.) ayant pour objet l’étude de notre langue, principalement depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours.

Rémi SCHOLTZ

Ancien chef de troupe, Rémi Scholtz publie cet ouvrage, intense et profond, fruit de la pratique féconde du scoutisme et, sublimée par la foi, de l’expérience vécue dans ses fonctions.

Marc STÉPHANE

Marc Stéphane, de son vrai nom Marc Richard, est un écrivain et éditeur français né le 2 août 1870 à Saint-Étienne et mort à Saint-Rémy-des-Landes, le 6 mars 1944.

Son nom évoque surtout Ceux du trimard, un chef-d’œuvre qui, avant le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, a donné au langage parlé, au langage du peuple, un statut littéraire. Ce roman, qui flirta avec le prix Goncourt en 1929, révélait une personnalité hors du commun. Anarchiste par tempérament plus que par idéologie, farouchement indépendant, définitivement rebelle à tout ordre établi, écrivain à l’humeur vagabonde, à la plume féconde et haute en couleurs, Marc Stéphane était aussi l’homme des coups de tête et des coups de cœur. Pacifiste et antimilitariste, il s’engage pourtant en 1914 (à 44 ans) et pas pour faire de la figuration : c’est aux premières loges, dans les tranchées devant Verdun parmi les chasseurs du légendaire colonel Driant, que l’on retrouve, en février 1916, celui qui se proclamait un désillusionné doublé d’un ennemi du peuple et des lois « l’un des rares miraculés de la terrible attaque allemande », celui que ses jeunes frères d’armes surnommaient affectueusement « grand-père » sera fait prisonnier, et c’est en captivité qu’il écrira Ma dernière relève au bois des Caures.

Abbé Charles THELLIER de PONCHEVILLE

Né à Valenciennes (1875-1956), ordonné prêtre en 1900; il fut aumônier de la 28e division d’infanterie de février 1916 à décembre 1919. On lui doit également de nombreux écrits sur le rôle de l’Église dans la société.

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