COLLECTIONS

Les différentes Collections créées par les éditions "D'Un Autre Ailleurs..."
Crimes de Pays

«Contrairement aux autres étudiants qui profitaient des chaudes nuits flamandes pour faire la nouba, il était resté seul dans la cité universitaire, aux prises avec ses démons.
En lui sommeillait un ogre affamé de chair tendre.
Et l’ogre avait faim…»

Bruno CARPENTIER – Le Berger de Saint-Aybert

Les histoires qui émaillent nos Crimes de Pays sont pure fiction même si elles sont parfois inspirées d’histoires vraies. En revanche, les similitudes entre les lieux où l’action se déroule et des régions, des villes ou des villages réels sont non seulement voulues, mais cultivées : ce qui suit s’est bel et bien passé près de chez ou vous aurait très bien pu s’y passer… Et comme faire revivre une province, c’est aussi faire sonner sa musique et sa langue, les régionalismes qui émaillent ces Crimes de Pays n’ont pas été sarclés à coups de dictionnaire. Si vous êtes de là, vous retrouverez avec bonheur les mots et les dits de votre terroir. Et si vous êtes d’ailleurs, vous aurez le plaisir de les découvrir.

«Tu as raison, ô Grand-Père Jedo. Je chasse de ma tête les chars ornés du drapeau noir écrit de blanc et les soldats qui courent dans la poussière du désert, devant un soleil qui rougit, qui ne tombe jamais sous l’horizon… Adieu mes amis aujourd’hui détruits… je n’irai pas au pays de Shâm.»
Christophe AGOSTINI ABDALLAH – ESTRECHO, le dernier des Atlantes 

Parce qu’il est bon de magnifier l’aventure et l’amitié… Et parce que nous souhaitons vous raconter la grandeur des belles aventures. Cette collection est une ode aux rencontres improbables et aux histoires vraies, quelquefois inachevées, mais toujours vécues ou racontées, aux soirs de grands envols, tout en force et en pudeur; de celles qui vous emmènent vers d’autres ailleurs…

«Il est bon que les adolescents de demain sachent au prix de quel courage leurs aînés leur ont conquis le droit et l’honneur de rester Français.»
Abbé Charles THELLIER de PONCHEVILLE

C’est en diffusant les livres de Jean-Pierre TURBERGUE, des Éditions ITALIQUES, et entre autres l’ouvrage d’exception Les 300 Jours de Verdun, sur ce qui a été, en son temps, le théâtre des opérations, que la réalité de ce que fut la Première Guerre mondiale m’est apparue et qu’a mûri l’humble respect que je porte maintenant à ces armées de Titans qui se sont affrontées si longtemps «sous un déluge de fer et de feu».
Merci Jean-Pierre, du dévouement qui a été le vôtre tout au long de ces années, à la barre des éditions ITALIQUES, contre vents et marées… toujours prompt à défendre le sacrifice, la mémoire et «la sépulture de nos soldats couchés dessus le sol à la face de Dieu».
Merci des temps d’échanges que vous m’avez accordés, où l’Histoire, la petite et la grande se mêlaient au gré de nos joies et de nos peines.
Vous avez tracé un sillon, «rêvant de transmettre à la jeunesse le message de résistance et d’espoir incarné par les derniers survivants de la « der des der » que vous avez côtoyés durant votre enfance». Mission accomplie, vous pouvez rentrer au port, maintenant…
Dans une bien moindre mesure, je vais essayer de poursuivre l’hommage dû aux Poilus, au sublime dévouement qui a été le leur et qui a incarné «une part de l’âme de la France».
Très respectueusement,

«Mais le pire, c’est de se réveiller au beau milieu de la journée dans ce cimetière pour vivants. Personne ne lit, tout le monde bâille devant la télé. C’est le temps des heures flasques, des horloges à la Dali.»
Métamorphose en bord de ciel – Mathias MALZIEU

Cette nouvelle collection, LES PETITES MERVEILLES vous proposera une collection d’ouvrages qui offrent, à la lecture, la sensation d’une liberté que seul, un émerveillement suscite… textes passionnants, ébouriffants, simples mais, ô combien vivifiants ! À la fois ou tour à tour curieux, temporels ou spirituels, les textes que nous vous offriront auront une saveur ineffable, du style et de la brillance.

La collection Les Intemporelles ouvre ses pages à des textes engagés, parfois décalés, mais toujours sincères et profonds, humains et novateurs, abordant des thèmes contemporains de civilisation ou de société, n’accordant aucune concession ni à la facilité ni à la complaisance. Si vous aimez les personnages plantés dans des décors authentiques, les héros singuliers qui n’hésitent pas à placer leurs actes au bout de leurs idées, voire de leurs rêves, et qui ne regrettent rien une fois le coup parti, alors cette collection est faite pour vous.

C’est le nom de la voie empruntée chaque matin, à Aubagne, par les candidats à l’engagement. Sous cette bannière, nous n’ambitionnons rien d’autre que de vous emmener sur les traces d’une unité à nulle autre pareille, composée d’hommes inclassables qui ont fait le choix personnel de l’engagement suprême. Cette collection accueille des auteurs légionnaires et des amis de la Légion qui veulent partager des tranches de vie, écrites avec Honneur & Fidélité, au service de la France, depuis 1831.

La mission est sacrée, tu l’exécutes jusqu’au bout et, s’il le faut, en opérations, au péril de ta vie. (Article 6 du Code d’honneur du légionnaire)

Camerone

Le 30 avril 1863, dans le village de Camerone, au Mexique, soixante-trois légionnaires français, sous les ordres du capitaine Danjou, résistèrent à une armée mexicaine de plus de deux mille hommes. Par leur sacrifice, ils permirent la réalisation de la mission. Depuis, lorsque l’ordre de «faire Camerone» retentit dans des combats, comme un appel au sacrifice certain, pas un légionnaire n’hésite une seconde, si puissante est la valeur de l’exemple donné. Chaque année, ce fait d’armes est célébré de manière solennelle, partout où se trouvent des légionnaires. Il incarne toutes les valeurs fédératrices de la Légion étrangère : le caractère sacré de la mission, la fidélité à la parole donnée ainsi que la communauté de destin choisie et acceptée par les officiers, sous-officiers et légionnaires.

À vous qui voyagez sur ce site, vous aurez remarqué sans aucun doute que ROUTE DE LA LÉGION (route ainsi nommée, empruntée chaque matin par les candidats à l’engagement, longeant Aubagne et menant à la Maison-mère) ne constitue pas, contrairement à Crimes de Pays, Grands romans et Sublime dévouement, une collection. Vous savez mieux que moi que tout légionnaire est avant tout un homme inclassable, qui a fait le choix personnel d’un engagement suprême… Alors, «collectionner» les légionnaires ? N’y pensons pas !

À la fin du chemin, le silence vaudra pénitence pour les desseins perdus, mais pour l’heure, il est le compagnon des jours passés à l’ouvrage. Car ici, par une terre tourmentée, la vie naît de la main du paysan qui la nourrit, et du soldat qui la défend… Ils la savent friable, fragile, mais pour autant dépositaire d’une force qui pourvoit en eux l’énergie du dévouement, au point d’y consacrer leur être, une vie durant. Sans doute parce qu’ils se sentent être un prolongement de celle-ci, fait des mêmes grains et des mêmes germes. Ainsi, le paysan et le soldat sont les premiers appelés par une transcendance qui conduit leur action, cette même transcendance qui, au commencement des temps, permit à ce que le chemin eut un début.

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